Lorsque j’ai vécu au Japon, quelque chose m’a immédiatement frappé : peu importe leur âge ou leur taille, les hommes sont fins et élancés. Les femmes sont sveltes et graciles.

Vous pourriez marcher des heures dans les rues de Tokyo sans croiser une seule personne qui aurait ne serait-ce que quelques kilos de trop. Et c’est tout sauf un cliché ou une fausse impression : les statistiques montrent que les Japonais sont bel et bien la population la plus mince au monde.[1]

Si vous pensez que la raison est que les Japonais mangent essentiellement du poisson cru, détrompez-vous. Ils en mangent, c’est vrai, plus que nous.

Mais ils mangent aussi énormément d’aliments frits (les tempuras) et ce qu’ils mangent le plus, ce sont des glucides avec le riz et les nouilles. Or on sait parfaitement que les glucides sont une catégorie d’aliments qui fait énormément grossir.[2]

C’est tout le paradoxe japonais : ils sont incroyablement minces alors que leur alimentation comprend près de 70% de glucides, soit près de 2 fois plus que nous.[3]

Comment les Japonais restent minces alors qu’ils mangent autant de glucides ?

Lorsque vous mangez des glucides – c’est à dire du sucre raffiné, du pain, du riz, des pâtes et des pommes de terre – votre pancréas les convertit en glucose dans vos cellules.

Une partie de ce glucose se transforme en énergie et ce qui n’est pas converti en énergie se transforme en graisses stockées dans votre corps. C’est la raison pour laquelle les nutritionnistes pensent que les glucides sont les aliments à éviter en priorité si vous voulez maigrir.

Du coup, si les Japonais mangent deux fois plus de glucides que nous, comment expliquer qu’ils soient si minces ? De nombreuses études se sont penchées sur cette question. Plusieurs hypothèses ont été explorées et l’une des plus intéressantes concerne un condiment rare que les Japonais sont les seuls au monde à consommer presque quotidiennement.

Lorsque les chercheurs se sont aperçus de cette particularité, ils ont voulu savoir si ce condiment pouvait être la réponse au paradoxe japonais. Pour cela, ils ont mené une étude de 4 mois en double aveugle auprès de personnes en surpoids. Le premier groupe de volontaires a pris un placebo pendant que le second groupe a ajouté ce condiment japonais à son alimentation quotidienne.[4]

Pour être certain de bien identifier l’action de ce condiment sur lequel je vous donnerai plus de détails juste après, les chercheurs ont demandé aux participants de ne RIEN changer à leur alimentation ou à leurs habitudes. Verdict de cette expérience…

Ceux qui ont consommé le condiment japonais ont perdu 5 fois plus de poids !

Ce n’est pas tout. Les médecins de l’Université de Washington ont également mis en lumière le fait que ce condiment élimine à la fois :

  • la graisse sous-cutanée(la graisse sous la peau que vous voyez dans le miroir)…
  • ET… la graisse viscéralequi enveloppe nos organes et augmente les risques de maladies.

Cette observation est importante car elle permettrait d’expliquer simultanément pourquoi les Japonais sont si minces et pourquoi ils jouissent également d’une santé et d’une longévité exceptionnelles.

Maintenant, vous vous posez probablement cette question bien légitime : qu’est-ce qui permet de penser que vous pourriez obtenir les mêmes résultats ?

Pour répondre à cette question, permettez-moi d’abord de préciser que les résultats des études dont je viens de vous parler ont été observés obtenus auprès de VRAIES personnes ayant de VRAIS problèmes de poids et SANS distinction d’âge.

Ensuite, nous pouvons rentrer plus en détails dans le mécanisme biologique qui explique ceci :

COMMENT ce condiment japonais brûle-t-il les graisses ?

Pour cela, je dois vous parler d’une équipe de scientifiques de Harvard qui a découvert une protéine spéciale appelée UCP1.

Cette protéine est présente naturellement dans votre corps et elle a la faculté de pouvoir demander à vos cellules de « libérer » vos graisses afin que votre corps les brûle immédiatement pour vous donner plus d’énergie. La protéine UCP1 agit en quelque sorte comme la clé qui ouvre l’armoire dans laquelle vos graisses sont stockées. Une fois que cette armoire est ouverte, votre corps vide ce stock de graisses et il le transforme en énergie sans que vous n’ayez le moindre effort à faire. Résultat : vous perdez du poids et en plus, vous êtes plus en forme !

Et c’est le secret de ce condiment japonais : il stimule l’action de la protéine UCP1 brûleuse de graisses.

Il serait d’ailleurs le seul aliment capable de réaliser cette prouesse. Le Dr Kazuo Miyashita de l’Université d’Hokkaido au Japon, présentant ses recherches à la 232e réunion nationale de l’American Chemical Society a annoncé que : «C’est la première fois qu’un composant alimentaire naturel réduit les matières grasses en ciblant la protéine UCP1.»

Des institutions prestigieuses du monde entier ont confirmé cette découverte

Le Dr Kazuo Miyashita n’est pas le seul à avoir observé le rôle de la protéine UCP1 sur la fonte des graisses. Des études menées par des scientifiques de renommée internationale sont toutes arrivées à la même conclusion – – la stimulation de la protéine UCP1 exerce une influence majeure sur la perte de poids :

  • Une étude du Baylor College of Medicine a conclu que : « l’inversion de la résistance à l’insuline et l’obésité ont été associés à une expression accrue de la protéine UCP1».[5]
  • Une autre étude de l’Université de Cambridge a confirmé qu’une meilleure activité de la protéine UCP1 « a augmenté la dépense énergétique pour l’ensemble du corps, une sensibilité améliorée à l’insuline, une réduction de la graisse du foie et une réduction de l’inflammation du tissu adipeux.»[6]
  • Dans une étude de l’Université de Californie, des chercheurs ont augmenté l’activité de la protéine UCP1 et ont constaté une «augmentation de la dépense énergétique de 20 à 30%». L’étude a conclu que la protéine UCP1 pourrait être un«nouveau moyen de moduler le bilan énergétique en tant que traitement de l’obésité et des troubles cliniques connexes».[7]

Les scientifiques présents lors du 134e symposium du prix Nobel à Göteborg, en Suède, ont également déclaré que la protéine UCP1 « contribue probablement au phénotype maigre généralement observé. »[8]

En d’autres termes, le niveau d’activité de la protéine UCP1 est la raison principale qui explique pourquoi certaines personnes restent minces, quel que soit leur mode de vie. Et ce serait donc l’un des principaux secrets des Japonais qui restent minces alors qu’ils mangent des quantités impressionnantes de glucides.

Alors, quel est ce condiment extraordinaire ?

Il s’agit du wakamé et le voici en photo tel qu’il se présente dans différents plats typiquement japonais :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le wakamé est une algue brune qui renferme une grande quantité de FUCOXANTHINE, le principe actif qui active la protéine UCP-1 et facilite la perte de poids.

Si vous aimez la cuisine japonaise, vous avez très certainement déjà mangé du wakamé. Sa texture est à la fois croquante et gélatineuse. Son goût est subtil, ce qui permet de l’ajouter à de nombreux plats. Ceux qui aiment le wakamé l’apprécient pour sa saveur iodée qui procure un plaisir proche de celui que l’on a en mangeant des huîtres.

Dans les magasins de produits asiatiques, vous trouverez facilement le wakamé sous forme séchée, voire complètement déshydratée. En se réhydratant, le wakamé triple en taille. Vous n’avez donc pas besoin d’en utiliser beaucoup. Dans la cuisine japonaise le wakamé est servi souvent dans la soupe miso ou en salade. Il est également servi sous sa forme déshydratée pour agrémenter le riz. Et chez vous, rien ne vous empêche de faire parler votre créativité et vos talents culinaires pour l’ajouter à vos plats quotidiens.

Une autre façon simple et courante pour profiter des bienfaits du wakamé est d’en prendre sous la forme d’un complément alimentaire.

La forme concentrée du wakamé

Avec un complément alimentaire, vous ne pourrez évidemment pas apprécier le goût du wakamé. En revanche, vous obtiendrez quotidiennement et facilement une concentration élevée en fucoxanthine, le principe actif du wakamé qui favorise l’activation de la protéine UCP-1 et la perte de poids.

Pour cela, assurez-vous que le produit contient un extrait de wakamé « titré » en fucoxanthine. En langage scientifique, le terme « titré » signifie que la teneur en fucoxanthine est garantie par le fabricant. Le dosage généralement conseillé est de 50 mg de wakamé titré à 10% de fucoxanthine (5 mg).

Dernier conseil important : comme vous venez de le voir, les résultats des études sur le wakamé sont impressionnants mais chacun est unique et les résultats varient forcément d’une personne à l’autre. Et bien sûr, rien ne remplacera jamais une alimentation saine. J’insiste également sur ce point : n’espérez pas que « vos kilos fonderont comme neige au soleil ». Certains vendeurs de compléments alimentaires aimeraient vous le faire croire. Mais vous savez comme moi que c’est impossible. D’ailleurs, ce n’est même pas souhaitable : mieux vaut maigrir doucement et sûrement. En étant patient. Sans brusquer les équilibres biologiques de votre corps. Et sans forcer la Nature.

Prenez soin de vous,

Léopold Boileau, Votre correspondant

 

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Sources

[1] WHO Data on Prevalence of Overweight (BMI ≥ 25kg/m2) (2014)

[2] https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/le-potentiel-sante-des-aliments/index-et-charge-glycemiques/les-glucides-pas-les-graisses-responsables-du-surpoids-et-du-diabete-le-cri-dalarme-des-chercheurs

[3] http://www.mangerbouger.fr/pro/IMG/pdf/EtudeInca2.pdf

[4]  Abidov M. et al. Int J Obesity.  2008.

[5]  Xiaoshuang Z, et al. “ROCK1 reduces mitochondrial content and irisin production in muscle suppressing adipocyte browning and impairing insulin sensitivity.” Sci Rep.  2016;6:29669.

[6]  Hoffmann JM, et al. “BMP4 gene therapy in mature mice reduces BAT activation but protects from obesity by browning subcutaneous adipose tissue.” Cell Rep.  2017;20(5):1038-1049.

[7]  Schneider K, et al. “Increased energy expenditure, Ucp1 expression, and resistance to diet-induced obesity in mice lacking nuclear factor-erythroid-2-related transcription factor-2 (Nrf2). J Biol Chem.  2016;291(14):7754-7766.

[8]  Enerbäck S, et al. “The adipocyte: A multifunctional cell.” Nobelprize.org.  2006.