« Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. » Blaise Pascal. Les Pensées.

Les rues sont désertes. Les portes sont fermées.

Comment allez-vous ?

Pendant au moins deux semaines, nous allons vivre « confinés ».

Etait-ce la bonne ou la mauvaise décision ? Combien de temps cela va-t-il durer ? Ces mesures seront-elles efficaces ?

Des décisions ont été prises par ceux qui en ont l’autorité.

Pour mieux les supporter, CHOISISSEZ de les accepter telles qu’elles sont.

Dans les jours qui viennent, pendant que les malades et les soignants se battront contre le coronavirus, la majorité d’entre nous devra affronter le défi de l’incertitude, de l’impuissance, de l’ennui et de la solitude.

Nous voici tous, isolés et ensemble face à une situation inédite et inquiétante.

Certains m’en voudront mais je vous le dis : je suis convaincu que cette situation dramatique est une opportunité formidable pour apprendre et nous ressourcer.

Pour cela nous allons devoir faire preuve d’une grande imagination.

Les scientifiques et les professionnels de santé vont devoir innover pour nous protéger contre le nouveau coronavirus.

Les décideurs politiques doivent trouver de nouvelles solutions pour gérer les conséquences de cette situation unique dans notre histoire récente.

Et nous devrons faire preuve d’imagination pour transcender la solitude, redécouvrir les formes du bonheur et réinventer les liens avec ceux qui nous entourent.

Les petits enfants sont des puits d’imagination. Donnez-leur un bout de bois et il devient Excalibur. Donnez-leur un papier et un crayon et les voici partis en voyage au temps des dinosaures.

Avec les années, nous perdons malheureusement une grande partie de notre pouvoir d’imagination. Alors profitez de cette période de solitude forcée pour retrouver ce pouvoir. Et quand vous aurez trouvé de nouvelles idées pour vaincre votre solitude, apaiser vos angoisses (ou celles de vos proches) et recréer du lien avec ceux qui sont autour de vous, partagez-les ci-dessous avec les autres lecteurs.

Plus que jamais, prenez soin de vous,

Léopold Boileau, Votre correspondant

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